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Entretien de base d’un bonsaï
L’arrosage est essentiel dans l’entretien d’un bonsaï. Il est lié aux conditions climatiques. Le substrat doit rester humide sans être complètement détrempé. Il faut impérativement bannir la soucoupe pleine d’eau dans laquelle trempe votre plante continuellement.
La fréquence des arrosages est variable selon la température mais aussi selon les dimensions du pot. Un arbre en fleur, ou portant des fruits a besoin de beaucoup d’eau. Un arbre qui vient d’être taillé a des besoins restreints en eau.
En règle générale, on considère qu’il faut arroser dès que la couche superficielle de la motte qui fait environ 5 mm, a perdu son humidité au toucher. L’arrosage se pratique toujours de la même manière: de façon uniforme sur l’ensemble de la surface du substrat, jusqu’à ce que l’eau s’écoule par les trous de drainage de la poterie.
Voici une vidéo qui vous expliquera comment arroser correctement au jet :
L’apport d’engrais
Il peut être de deux types: organique ou chimique
L’engrais organique :
Nous avons l’habitude de conseiller au débutant l’engrais organique, car il est plus doux et permet de ne pas trop focaliser sur les quantités à apporter. L’entretien basique veut que vous apportiez une poignée d’engrais organique toutes les trois semaines durant les périodes de pousse. On n’apporte pas d’engrais durant l’hiver car la saison est trop froide et empêche l’assimilation, ni durant l’été car les températures trop hautes limitent aussi l’assimilation. Il reste donc les deux autres saisons du printemps et de l’automne. C’est une règle générale, mais il faudra aussi considérer votre situation géographique.
L’engrais Chimique :
Nous conseillons généralement de ne pas utiliser l’engrais chimique pour les débutants. Si toutefois, vous voulez utiliser ce type d’engrais, il faut impérativement respecter les doses indiquées par les fabricants. Une erreur sur les quantités peut entrainer directement la brûlure des racines, et la mort de votre arbre en pot.
Le bonsaï facile à faire pousser :
Le bonsaï, c’est en priorité l’art de cultiver. Débuter dans cet art ou cette passion, c’est se transformer en cultivateur. Le savoir empirique est toujours primordial. Il sera bien plus difficile de faire du bonsaï si vous habitez dans un appartement sans balcon en plein centre d’une grande ville que si vous habitez en banlieue dans un pavillon disposant d’un jardin. Un bonsaï vit dehors. C’est avant tout un arbre. Si vous êtes un bon jardinier, vous serez également un bon cultivateur d’arbres en pot.
Les espèces de bonsaï facile :
Il n’y a que l’embarras du choix! Pour les importations vous avez les genévriers (juniperus), les Ormes de Chine (ulmus chinensis parviflora ou Japonica), le Chamaecyparis, les Troènes, les Érables Palmés et toutes les espèces autochtones (Buis, Charmes, Hêtre, Aubépines, Pin Sylvestre…).
Selon où vous habitez, certaines espèces sont plus faciles à cultiver que d’autres, par exemple dans le Sud Ouest de la France vous pourrez facilement cultiver les érables et les Ormes de Chine. Dans le Nord Est, le climat étant plus rude, évitez de cultiver les Oliviers et préférez les Pins Sylvestre ou les Genévriers.
Il faut éviter les espèces tropicales ou subtropicales telles que les Carmona, les Serissa, Podocarpus qui sont des variétés difficiles voire impossibles à acclimater.
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Liste des tutoriels :
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- Comment entretenir son bonsaï
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Les styles et l’esthétique :
- Chokkan, le tronc droit
- Shakan, le style penché
- Moyogi, le style droit informel
- Hokidachi, le balai
- Kengai, le style en cascade
- Fukinagashi, le style battu par les vents
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- Les doubles et triples troncs
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- Sharimiki, le style au tronc écorcé
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